Dans ses œuvres l’artiste cherche à représenter le visible et l’invisible.basRelief Il cherche à exprimer la force et l’élégance, la force et le style, visant à symboliser les formes.

Il enseigne avec rigueur et humanité à ses étudiants, cherchant à « supprimer l’inutile », à s’exprimer de «  façon simple et primitive. » L’exigence était que le réalisme soit toujours contrebalancé par l’ imagination et la poésie. Son œuvre dégage une profonde humanité.

 James E. Fraser, un de ses principaux collaborateurs fit ainsi son éloge :

« Le travail pour Saint-Gaudens commençait par une conception psychologique et émotionnelle plutôt que visuelle. L’idée complète ne venait qu’effort après effort, perspectives après perspectives, progrès après progrès ».

 L’importance de ses réalisations et les pratiques de l’époque exigeaient une équipe artistique et technique importante autour de lui dans chacun de ses ateliers à Cornish, à New-York, à Paris… Il utilisait volontiers les ateliers de fonderie français qu’il estimait plus performants que les américains. Il créait aussi bien des œuvres gigantesques nécessitant une lourde logistique pour les installer ou les déplacer, que des bustes dont les siens et ceux de ses proches, des médailles, des  bas-reliefs petits ou grands.

 Augustus Saint-Gaudens réalisa, en trente ans de carrière, plus de deux cent commandes, dont quatre vingt bas-reliefs de personnages.

 Parmi ceux-ci notons celui qui représente les enfants Schiff, réalisé en 1884 : Mortimer Léo et Frieda Fanny Schiff, le frère et la sœur en compagnie de leur chien. Une étrange tendresse et nostalgie se dégagent de cette œuvre magnifique.

 D’autres bas-reliefs sont connus : ceux de la famille Vanderbilt, mari, femme et enfants. Le beau portrait de Bessie Smith White l’épouse de l’architecte, celui de Louise Miller Howland, épouse d’un homme politique new-yorkais, celui de Violet Sargent sœur du célèbre peintre, et celui d’Augusta Homer Saint-Gaudens la propre épouse de l’artiste.

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